La région est devenue, selon les termes de l’Onu, « un lieu de mort inhabitable ». Le gouvernement israélien se targue d’y avoir achevé un nettoyage ethnique au nord. Au sud, les quelque 2,4 millions de réfugiés gazaouis n’ont toujours pas accès à l’eau, à des soins ou de la nourriture. Cette zone est la nouvelle cible des frappes israéliennes. On dénombre aujourd’hui 60 000 blessés, et déjà plus de 20 000 morts.
Les attaques se sont également étendues, comme en Cisjordanie, avec notamment l’organisation de raids, comme dans la ville de Jénine. Le conflit risque désormais un embrasement régional, avec les frappes d’Israël au Liban, contraires au droit international. D’autres pays, comme la Turquie, commencent à montrer des signes offensifs envers Israël et ses crimes. La région se trouve actuellement dans une situation de tension extrême, qui pourrait conduire au pire.
Les différentes forces progressistes palestiniennes et israéliennes, qui portent la volonté de lutter contre la politique de Netanyahou, pour la fin de la guerre et de la colonisation et pour la paix et la justice, doivent être entendues et soutenues par la communauté internationale.
Alors que les discussions sur “l’après” commencent, le MJCF réaffirme que la souveraineté du peuple palestinien doit être assurée sur ses territoires, y compris dans la bande de Gaza, conformément au droit international. Gaza ne doit pas devenir une colonie israélienne.
Dans la continuité de sa mobilisation pour la paix entre Israël et la Palestine, le MJCF réaffirme la nécessité de la fin des attaques, de la création d’un État palestinien et de la libération de tous les otages et des prisonniers palestiniens.
Il est urgent de mettre fin à la folie guerrière et colonisatrice du gouvernement israélien. La France a un grand rôle à jouer afin d’obtenir un cessez-le-feu et le respect du droit international.
Amado Lebaube
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