mercredi 31 janvier 2024

« Décevant », « réactionnaire » : après une déclaration de politique générale marquée à droite, Gabriel Attal peine à convaincre

Pour les agriculteurs de l’A7, « un discours décevant »Sur les points de blocage de l’A7, les agriculteurs ne se satisfont pas des propositions de Gabriel Attal lors de sa déclaration de politique générale. 

« Un discours fleuve, assez séduisant pour la société toute entière mais également pour l’agriculture », ironise le président de la FRSEA Auvergne-Rhône-Alpes, Michel Joux, sur BFMTV.

Selon lui, le discours du Premier ministre ne laisse pas transparaître une réelle reconnaissance du travail bien accompli des agriculteurs français et dénonce un État qui n’est pas à la hauteur de l’enjeu. « Je ne suis pas sûr que ce discours suffise à lever les barrages », a-t-il averti. 

Brossat et le logement : retour sur le discours de politique générale d'Attal

Le sénateur communiste Ian Brossat, s’étonne de voir Gabriel Attal favorable à la réquisition de bureaux vides, alors qu’ « Il y a quelques jours, Sylvain Maillard, député de la majorité s’opposait à la réquisition des bâtiments vides. » Le sénateur propose donc à la majorité de voter sa proposition de loi, relative à l’évolution du droit de réquisitions de biens immobiliers en zone tendue.

Sur X (ex-Twitter), le sénateur affirme : « Gabriel Attal, pas de cap, mais déjà un bilan. »

Boris Vallaud au gouvernement : « Vous défendez la France du rond-point des Champs-Élysées ! »

« Nous connaissons désormais votre projet, c’est celui du président de la République, libéral et conservateur, la cohabitation assumée avec la droite dont vous conduisez désormais la politique », a dénoncé Boris Vallaud, député PS de la 3e circonscription des Landes, en réaction au discours de politique général du Premier ministre.
Plutôt qu’une politique d’austérité, le socialiste a assuré que son parti défend pour sa part « la valeur du travail » et la « France des ronds-points et des sous-préfectures ».

17h20

Un « discours réactionnaire » selon Jean-Luc Mélenchon

En réaction à la déclaration de politique générale de Gabriel Attal devant le Parlement, Jean-Luc Mélenchon dénonce sur X (ex-Twitter) « le discours le plus réactionnaire depuis un siècle » : « Attal est très mécontent car le peuple refuse d’admettre qu’il vit au paradis. Il punit durement les ingrats : suppression du SMIC, travail gratuit obligatoire pour le RSA… » Selon l’ancien chef de file LFI, « Attal veut généraliser de forcer le libéralisme économique qui a déjà détruit l’industrie, l’agriculture, la santé, l’éducation ».

17h12

« Un mix entre le libéralisme de Thatcher et le militarisme des anciennes dictatures de l’est »

À l’Assemblée nationale, l’écologiste Sandra Regol réagit auprès de l’Humanité au discours de politique générale de Gabriel Attal : « C’est un mix entre le libéralisme de Thatcher et le militarisme des anciennes dictatures de l’est », sanctionne-t-elle, en référence notamment à la poursuite promise de la casse du droit du travail, ainsi que des réformes autoritaires sanctionnant les jeunes et leurs parents. « Je n’attendais rien et c’est encore pire en termes de guerre aux pauvres, de mépris des classes moyennes en voie de paupérisation, de déni des réalités sociale et environnementale… »

17h04

Fabien Roussel craint un appauvrissement de la France

« Rien pour les travailleurs, rien pour les agriculteurs, rien pour les services publics, rien pour alléger nos factures. » Suite au discours de Gabriel Attal, Fabien Roussel (PCF) a entendu « Thatcher ». Entre la suppression de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) et la fin de la loi SRU, obligeant les communes à avoir 25 % de logements sociaux, le député communiste du Nord craint de voir « Gabriel Thatcher » tiers-mondiser la France.

« C’est le discours d’un premier Ministre, très très à droite », a-t-il affirmé au micro de BFMTV. Sur X (ex-Twitter), Fabien Roussel assure : « Être né en 1989 et prononcer un discours qui sent la naphtaline. Des annonces d’une grande violence sociale pour les plus faibles, au chômage ou au travail. Une feuille de route que nous combattrons à l’Assemblée et dans les luttes. »



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