Le Parlement a définitivement adopté mardi 19 décembre le projet de loi sur l’immigration portée par Gérald Darmanin. A l’Assemblée nationale, 349 députés ont voté pour et 186 contre, après un vote favorable du Sénat plus tôt dans la soirée.
Marine Le Pen et les députés du Rassemblement national ont voté pour le projet de loi, saluant « une victoire idéologique ».
La majorité présidentielle s’est divisée : 27 députés ont voté contre et 32 se sont abstenus. Le président de la commission des lois, le député Sacha Houlié (Renaissance), a voté contre, et le président du groupe MoDem, Jean-Paul Mattei, s’est abstenu.
Le texte issu de commission mixte paritaire (CMP) et adopté par le parlement a été extrêmement durci par rapport à sa version initiale. Parmi les pires mesures : le délais de cinq ans pour les étrangers sans emploi pour obtenir des prestations sociales et pour les APL, le durcissement des conditions d’accès au regroupement familial, le rétablissement du délit de séjour irrégulier, la déchéance de nationalité pour les binationaux qui se seront rendus coupables d’un meurtre sur des personnes détentrices de l’autorité publique, la mise en place d’une caution pour les étudiants étrangers venant en France…
La gauche a “honte”. Après l’adoption de la loi, de nombreux élus et personnalités politiques de gauche ont exprimé leur dégoût face à un texte reprenant des pans
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