Sharifeh Mohammadi, condamnée à mort le 4 juillet dernier par la cour révolutionnaire de Rasht, sur la mer Caspienne au Nord de l’Iran.
Pour dénoncer la condamnation de Sharifeh Mohammadi, syndicaliste kurde, à la peine capitale, un rassemblement s’est tenu samedi 13 juillet rue Félix Poulat à Grenoble.
Une soixante de citoyens·es étaient présents à l’appel de la LDH Grenoble Métropole, LDH Iran, CISEM, Iran Solidarité, Aiak, SolidIran avec le soutien de CGT spectacle, NPA anti- capitaliste, Solidaires, UCL, cercle laïque pour exiger la libération sans condition de Sharifeh Mohammadi.
Zohreh Baharmast a remercié les associations présentes, le public. Elle a rappelé les événements survenus en Iran durant les trois années précédentes, situation économique dégradée, libertés sacrifiées, tortures, répression. L’arrestation en décembre 2023 et sa condamnation à mort le 4 juillet dernier sur des condamnations fallacieuses est faite pour dissuader les Iraniens de résister.
Le rassemblement a eu lieu dans l’après-midi du 13 juillet.
Les réactions n’ont pas tardé. Le 8 juillet des prisonniers politiques ont lancé une nouvelle grève de la faim et condamné les dernières élections présidentielles. Malgré les 833 condamnations à mort en 2023, il y a eu des centaines de manifestations, des grèves. L’intervenante souligne les soutiens syndicaux de la CGIL en Italie, l’appel commun CFDT-CGT-FSU-UNSA-Solidaires du 12 juillet.
Puis Zoya Daneshrad, au nom d’Iran Solidarités, rappelle les faits de la répression en cours depuis le mouvement massif engagé en Iran, « femme, vie liberté ». « Il n’y a pas un seul jour en Iran où il n’y a pas une manifestation pour les libertés, les droits, en Iran. La seule chose qui a manqué pour le mouvement femme-vie-liberté est l’unité. Avec la situation économique désastreuse, le pouvoir sait qu’il y a des résistances.
Zoya Daneshrad.
Le représentant de la LDH, intervient ensuite pour faire part de l’intervention de son organisation concernant Sharifeh Mohammadi signalant que « selon des informations alarmantes, la condamnée a été maltraitée ». La LDH poursuit son combat pour Ahmadreza Djalali, universitaire suédo-iranien qui risque d’être exécuté de manière imminente à la prison d’Evin à Téhéran. La LDH rappelle son combat contre toutes les condamnations à mort dans le monde.
Roseline Vachetta (CISEM) est intervenue avant qu’une manifestante prenne la parole pour souhaiter la mobilisation des mouvements féministes pour la défense des droits en Iran.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire