Par le groupe CRC-SPG / 27 janvier 2011
Après le gouvernement et l’UMP qui ont tenté d’imposer - lors de la réforme des retraites - la vision patronale de la médecine du travail, c’est au tour des sénatrices et sénateurs centristes, de reprendre la proposition gouvernementale dont le contenu est dénoncé par l’ensemble des organisations syndicales.
Il faut dire que cette proposition de loi entérine, conformément aux attentes du patronat qui a rédigé chacun des articles qui sont mis en discussion, leur prédominance sur les services de santé au travail.
Pour Annie DAVID, sénatrice de l’Isère – vice-présidente de la Commission des Affaires sociales – en charge des questions liées au travail, « cette situation résulte du fait que les représentants des employeurs disposeront demain de la possibilité de diriger les actions des médecins du travail puisque les employeurs disposeront d’une voix prépondérante et définiront les priorités des services de santé au travail. Cette notion de priorités nous inquiète particulièrement car on sait par expérience, avec les cancers dus à l’amiante ou avec l’émergence de pathologies nouvelles liées aux trouble psycho-sociaux, que les priorités des employeurs sont souvent plus d’ordre économique que sanitaires ».
Les sénatrices et sénateurs du groupe CRC-SPG voteront contre cette proposition de loi, regrettant que la décision du groupe Union Centriste d’agir sur commande du gouvernement et du Medef, empêche que ne s’engage une nouvelle phase de négociations entre les partenaires sociaux, seule capable de répondre aux véritables enjeux de la médecine du travail que sont le maintien d’une approche globale de la santé des salariés, l’indépendance de l’ensemble des intervenants en santé au travail, la création d’une véritable gestion paritaire et équilibrée des services qui en ont la charge ainsi que le renforcement du nombre de médecins spécialisés alors que s’annonce dans les années à venir, une véritable pénurie de médecins en exercice.
Il faut dire que cette proposition de loi entérine, conformément aux attentes du patronat qui a rédigé chacun des articles qui sont mis en discussion, leur prédominance sur les services de santé au travail.
Pour Annie DAVID, sénatrice de l’Isère – vice-présidente de la Commission des Affaires sociales – en charge des questions liées au travail, « cette situation résulte du fait que les représentants des employeurs disposeront demain de la possibilité de diriger les actions des médecins du travail puisque les employeurs disposeront d’une voix prépondérante et définiront les priorités des services de santé au travail. Cette notion de priorités nous inquiète particulièrement car on sait par expérience, avec les cancers dus à l’amiante ou avec l’émergence de pathologies nouvelles liées aux trouble psycho-sociaux, que les priorités des employeurs sont souvent plus d’ordre économique que sanitaires ».
Les sénatrices et sénateurs du groupe CRC-SPG voteront contre cette proposition de loi, regrettant que la décision du groupe Union Centriste d’agir sur commande du gouvernement et du Medef, empêche que ne s’engage une nouvelle phase de négociations entre les partenaires sociaux, seule capable de répondre aux véritables enjeux de la médecine du travail que sont le maintien d’une approche globale de la santé des salariés, l’indépendance de l’ensemble des intervenants en santé au travail, la création d’une véritable gestion paritaire et équilibrée des services qui en ont la charge ainsi que le renforcement du nombre de médecins spécialisés alors que s’annonce dans les années à venir, une véritable pénurie de médecins en exercice.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire