Un proviseur du Nord à la retraite a renvoyé ses palmes académiques à Luc Chatel pour protester contre les suppressions de postes dans l'Education nationale et l'attribution d'une prime aux recteurs ayant atteint les objectifs en la matière.
Michel Ascher a expliqué avoir renvoyé ses palmes académiques le 22 décembre au ministre de l'Education nationale, Luc Chatel, par courrier recommandé avec accusé de réception. Il se dit "scandalisé" par un décret du 12 novembre 2010 qui institue une part variable dans les primes versées aux recteurs "en fonction des objectifs atteints", parmi lesquels figurent les suppressions de postes.
A la faveur d'un décret et d'un arrêté publiés en novembre, leur prime comporte, à partir de cette année scolaire, deux volets : une part fixe de 15.200 euros et une "part variable" dont le montant pourra aller jusqu'à 45% de la part fixe, soit de 0 à 6.840 euros. Au total, un recteur pourra avoir jusqu'à 22.000 euros de prime. "Qu'est-ce que ça veut dire d'agiter 7.500 euros au nez des recteurs s'ils arrivent à supprimer un maximum de postes dans les académies ?", s'est interrogé M. Ascher. "Ceci m'a paru tellement scandaleux, que la coupe est pleine, il fallait que symboliquement, je fasse un geste fort", a ajouté M. Ascher, selon qui "le ministre semble considérer de manière particulièrement méprisante ses recteurs".
16.000 suppressions de postes sont attendues cette année au sein de l'Education nationale pour l'ensemble de la France, dont 865 postes dans la seule académie de Lille, selon M. Ascher. (Source AFP)
A la faveur d'un décret et d'un arrêté publiés en novembre, leur prime comporte, à partir de cette année scolaire, deux volets : une part fixe de 15.200 euros et une "part variable" dont le montant pourra aller jusqu'à 45% de la part fixe, soit de 0 à 6.840 euros. Au total, un recteur pourra avoir jusqu'à 22.000 euros de prime. "Qu'est-ce que ça veut dire d'agiter 7.500 euros au nez des recteurs s'ils arrivent à supprimer un maximum de postes dans les académies ?", s'est interrogé M. Ascher. "Ceci m'a paru tellement scandaleux, que la coupe est pleine, il fallait que symboliquement, je fasse un geste fort", a ajouté M. Ascher, selon qui "le ministre semble considérer de manière particulièrement méprisante ses recteurs".
16.000 suppressions de postes sont attendues cette année au sein de l'Education nationale pour l'ensemble de la France, dont 865 postes dans la seule académie de Lille, selon M. Ascher. (Source AFP)
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