Debout pour mieux fouler au pied la réalité, le moins que l’on puisse dire c’est que Nicolas Sarkozy a pris le temps d’enjoliver son bilan. Il a embelli la manière dont la France et l’Europe ont traversé la crise pour ensuite, surtout, annoncer la poursuite et le durcissement de sa politique régressive dans tous les domaines. Sous-entendant que les Français avaient accepté la réforme des retraites alors qu’en réalité ils continuent à la combattre et à la refuser, le Président s’est permis d’ajouter que « dans les moments de crise la difficulté ne compte pas ». Mais pour qui ? Le chef de l’Etat a omis de préciser que pour les salariés et leur famille, victimes au quotidien de sa politique autoritaire, effectivement, la difficulté ne compte jamais !
Selon Nicolas Sarkozy, 2011 sera une nouvelle année d’avancée de sa politique. Il faudra donc en faire une année utile pour la combattre, résister, et construire les conditions d’une alternative politique. Avec le PCF et le Front de gauche, cette alternative est possible.
Pierre Laurent, Secrétaire national du PCF,
Paris, le 31 décembre 2010.
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