Hier dans le Journal Du Dimanche, les patrons du CAC 40 ont publié
une lettre adressée au Président de la République pour exiger une baisse
sans précédent des dépenses publics et des cotisations, ce qu'ils
appellent le « coût du travail ».
Notre génération connaît trop bien les résultats de cette politique:
30 ans de dispositifs précaires exonérés de cotisations pour l'emploi
des jeunes ont abouti à l'explosion du chômage et à nous enfermer dans
la précarité au nom des profits! Cette logique de flexibilisation du
marché du travail, d'attaques contre nos protections nous les
connaissons trop bien car nous en faisons les frais au quotidien.
C'est pour en finir avec ces politiques de l'emploi suicidaires que
plus de 60 organisations politiques associatives et syndicales ont
signés un texte commun pendant la campagne présidentielle intitulé
« pour un bing bang des politiques de la jeunesse ».
Comme la rappelait récemment Maryse Dumas dans une tribune publiée
dans l'Humanité, « Historiquement, trois facteurs rendaient la France
attractive aux investissements : la qualité du travail et le niveau de
qualification, la santé des salariés, les infrastructures collectives et
de service public. Qu’en est-il aujourd’hui ? La flexibilité n’améliore
pas la compétitivité du pays, elle la compromet ! »
Les patrons pour se gaver encore plus nous emmènent droit dans le mur
et mènent l'offensive pour faire plier un gouvernement déjà bien prompt
à leur céder.
Le Mouvement Jeunes communistes a donc décidé de multiplier
les rassemblements unitaires devant les sièges du Medef à partir du 5
novembre et jusqu'au 14 novembre, journée de mobilisations contre les
politiques d'austérités à l'appel des syndicats. Nous invitons les 67
organisations signataires du texte "pour un bing bang des politiques
jeunesses" à nous rejoindre. Nous ne laisserons pas Parisot nous faire
la peau!
Pierric Annoot,
Secrétaire Général du MJCF
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