La direction d'Arcelor Mittal vient d'annoncer, lors de son CCE, la
fermeture définitive des Hauts Fourneaux de Florange. Ce sont donc plus
de 600 emplois qui vont être supprimés, et 1000 s'il se confirme la
fermeture du secteur packaging-boissons. L'actionnaire principal Mittal
montre son vrai visage : celui de l'exterminateur de la sidérurgie
française.
Qui est surpris par le machiavélisme et la brutalité d'un groupe financier qui a déjà fermé de nombreux sites sidérurgiques en France et en Europe, saccageant des territoires industriels et jetant à la rue des milliers d'ouvriers, de techniciens et d'ingénieurs ? Qui peut croire aux discours de Mittal pour qui la forte baisse de la demande d'acier dans notre pays expliquerait la fermeture de Florange alors qu'il vient de distribuer 1,2 milliards d'euros à ses actionnaires ?
Les organisations syndicales, après un bras de fer d'un an et demi et malgré la viabilité du site, sont écœurés et révoltés par la décision d'un groupe qui impose une nouvelle casse sociale à un territoire qui compte 140 000 chômeurs et qui impose à la France son diktat, après avoir touché des millions de fonds publics.
Ni le Président de la République, ni le gouvernement ne peut accepter que la France se couche devant Mittal. L'État a l'obligation, dans ce contexte, d'intervenir dans le conseil d'administration d'ArcelorMittal avec la puissance publique pour refuser le démantèlement d'un fleuron de la sidérurgie française et exiger immédiatement le remboursement des millions de fonds publics versés à Mittal.
Après les promesses non tenues de Nicolas Sarkozy, la gauche ne doit pas abandonner Florange. Le PCF continue de soutenir les salariés dans leur lutte pour la sauvegarde de leurs emplois.
Communiqué du Parti communiste Français
Qui est surpris par le machiavélisme et la brutalité d'un groupe financier qui a déjà fermé de nombreux sites sidérurgiques en France et en Europe, saccageant des territoires industriels et jetant à la rue des milliers d'ouvriers, de techniciens et d'ingénieurs ? Qui peut croire aux discours de Mittal pour qui la forte baisse de la demande d'acier dans notre pays expliquerait la fermeture de Florange alors qu'il vient de distribuer 1,2 milliards d'euros à ses actionnaires ?
Les organisations syndicales, après un bras de fer d'un an et demi et malgré la viabilité du site, sont écœurés et révoltés par la décision d'un groupe qui impose une nouvelle casse sociale à un territoire qui compte 140 000 chômeurs et qui impose à la France son diktat, après avoir touché des millions de fonds publics.
Ni le Président de la République, ni le gouvernement ne peut accepter que la France se couche devant Mittal. L'État a l'obligation, dans ce contexte, d'intervenir dans le conseil d'administration d'ArcelorMittal avec la puissance publique pour refuser le démantèlement d'un fleuron de la sidérurgie française et exiger immédiatement le remboursement des millions de fonds publics versés à Mittal.
Après les promesses non tenues de Nicolas Sarkozy, la gauche ne doit pas abandonner Florange. Le PCF continue de soutenir les salariés dans leur lutte pour la sauvegarde de leurs emplois.
Communiqué du Parti communiste Français
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