La protestation contre le traité européen est un "coup de semonce" pour le Président, selon la presse française lundi.
Cette protestation représente "une première (et une grosse !) pierre posée pour faire barrage à l'austérité", prévient Patrick Appel-Muller dans L'Humanité. C'est un "carton rouge qui a été adressé au gouvernement", assure Jacques Camus (La République du Centre) et cette "marche populaire. relayée par des partis de gauche, des syndicats et des associations, est un vrai caillou dans les godasses de l'exécutif". Pour Dominique Garraud, (La Charente Libre), "la mobilisation pour cette première manifestation de la gauche de la gauche depuis l'élection de François Hollande est loin d'être anecdotique" et le leader du Front de Gauche, Jean-Luc "Mélenchon prend date pour des jours qui déchantent".
"Que la première grande manifestation d'opposition à la politique du gouvernement Ayrault soit organisée par des partis de gauche est tout sauf anodin. François Hollande aurait bien tort de n' y voir que l'expression d'une colère passagère", prévient Pierre Fréhel (Le Républicain lorrain). "Lui qui s'était engagé à +réenchanter le rêve français+ paie aujourd'hui les conséquences d'une promesse ambiguë". "La gauche radicale, coachée par un Mélenchon revanchard, n'allait pas manquer de s'en emparer pour réclamer des comptes", poursuit l'éditorialiste. "Aulnay, Florange, la programmation de l'austérité et la valse des plans sociaux lui fournissent, quatre mois après +sa+ victoire, l'occasion de crier à la trahison."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire