A une semaine du vote du budget de l'Etat, les députés communistes du Front de Gauche menacent de voter contre.
Des niches fiscales qui coûtent toujours aussi cher à l'Etat, des
cotisations patronales qui basculeraient sur la CSG, des reculs sur la
justice fiscale et un barême de l'impôt qui épargne encore
et toujours les plus riches.
Des efforts poussifs demandés aux plus riches
C'est ainsi que pour les niches fiscales, François Hollande s'était
engagé à s'attaquer à 29 milliards d'euros de niches fiscales durant la
campagne électorale. Or, dans les annexes du projet de
budget 2013, ces niches fiscales sont officiellement comptabilisées
comme représentant un "effort" de l'Etat à hauteur de 70,8 milliards
d'euros en 2013 contre... 70,9 milliards d'euros en 2012 !
100 millions d'euros d'économies ! On progresse au rythme de l'escargot.
Ce n'est pas avec les reculs du gouvernement sur la taxation des plus-values de cession d'entreprise ou de vente des œuvres d'art qu'il montre l'exemple (relire : Sous la pression des patrons
et de la droite, le gouvernement recule sur tous les fronts... fiscaux)
Même chose sur le barême de l'Impôt sur le revenu
ou, en dehors du fameux 75 % pour les revenus de plus de 1 million
d'euros, c'est le calme plat en dessous. Comme si beaucoup de
riches français ne trouveront pas de parades pour glisser à 990 000
euros de revenus et redescendre à 40 % d'imposition.
Sécu-retraites : encore des cadeaux aux entreprises ?
Et ce n'est pas le journal "Le Monde" qui va nous rassurer ! Ce journal annonce que le gouvernement réfléchit à basculer pour 40 à 50 milliards de cotisations patronales vers la
CSG sur les 5 ans à venir.
En clair, le financement de la Sécu et des retraites reposera de
plus en plus sur les seuls salariés et retraités ! Tout cela encore une
fois à la demande d'un patronat qui sort son seul argument
: la compétitivité !
Cette blague ! Depuis trente ans que les patrons nous sortent
l'argument de la compétitivité, les gouvernements successifs se sont
empressés de réduire d'années en années les cotisations
patronales. Résultat : la Sécu et les caisses de retraite sont dans le rouge et l'emploi... est dans le rouge aussi !
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