La police de proximité pourrait-elle retrouver sa place à l'occasion des JO ? Des visages souriants, des échanges chaleureux avec la population, des patrouilles visibles... Cet événement pourrait être le moment idéal pour repenser la doctrine d'emploi des forces de l'ordre.
Les réseaux sociaux, tout comme la presse, relaient des instants de joie partagée et de complicité entre la population, les visiteurs et les forces de police et de gendarmerie massivement déployées pour les JO.
Ce moment particulier que représente l'accueil de cette compétition sportive mondiale comme le déploiement sans précédent de forces de l'ordre pour sécuriser les épreuves souligne pour les communistes le besoin de réinvestir massivement dans ce beau service public. Réinvestir au service des populations, réinvestir au service des professionnels eux-mêmes pour améliorer sensiblement leurs conditions de travail, de rémunération et de formation.
Nous souhaitons capitaliser sur la réussite de cet événement pour réinterroger la doctrine d'emploi et rouvrir en grand le débat sur la création d'une police de proximité dotée de 30000 agents, proposition portée par Fabien Roussel lors de la dernière Présidentielle.
Nous voulons faire fructifier un lien de confiance partiellement retrouvé pour faire grandir les exigences de progrès dans le domaine. Qu'il s'agisse des besoins d'une formation initiale et continue renforcée pour les agents, de leur contrôle indépendant, de l'abrogation de la réforme de la PJ ou encore de la question d'une augmentation des effectifs et du maillage en commissariats.
Pour que ce moment ne soit pas seulement une parenthèse mais s'inscrive dans le temps long d'une refondation globale de notre service public.
Les communistes y mettront toute leur énergie, forts de leurs propositions, dans l'intérêt de nos habitants et nos territoires.
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